Les CPM constituent un lieu d'humanisation privilégié, en particulier dans nos conjugaisons variées de 3 des 4 piliers du mariage. Mais ils ne peuvent proposer l'indissolubilité comme chemin d'humanité sans référence religieuse. Cela ne peut être pour autant une "tactique d'évangélisation ou une stratégie pastorale" (1) Il faut trouver un lieu de cohabitation entre ces deux réalités, humaine et spirituelle de notre présence. Nos rencontres sont de fait un "terreau naturel pour l'annonce de l'Evangile". A nous de ne pas en faire un lieu de prosélytisme mais de liberté, d'accompagnement, qui sans ignorer ce qui nous habite, laisse à l'autre un chemin de liberté et d'humanisation qui ne soit pas nécessairement, pour l'instant, celui du sacrement.
(1) André Fossion, Une nouvelle chance pour l'Evangile, p. 81